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Etats d'âmes d'une lunatique

posté le 04-08-2009 à 10:31:46

Premiers pas

Nous y voila. Un test idiot sur un "réseau social" très connu m'a récement appris que j'aurais dû devenir écrivain... Ecrire, ok, mais quoi ?
Un blog évidement.
Mais un blog sur quoi ? Je n'ai pas de passion, pas d'imagination...
Moi qui passe mon temps a rêver d'être une autre, je ne peux évidement écrire que sur moi-même ! Alors voilà, en vrac, mes idées, mes espoirs, mes coups de blues...
Peut-être que les écrire m'aidera à grandir. Une auto-thérapie, voila ce qu'est ce blog. Perturbée, lunatique, égoïste et parfois misanthrope, mais pourtant si dépendante des autres ... y a du boulot, docteur !

 


Commentaires

 

1. oups007  le 04-08-2009 à 10:36:24  (site)

petit passage pour te souhaiter la bienvenue lunatique, bienvenue dans la monde parallèle d'un autre soi! bonne continuation tendresse la fée plume et ses merveilleux lutins

2. nissa  le 04-08-2009 à 17:32:43

c'est un début, il faut un début à tout !
courage... le premier est fait !
et bienvenue sur vef !!

3. lunatique  le 04-08-2009 à 22:57:11  (site)

Merci pour ces messages de bienvenue !
Je ne m'attendais pas à avoir des lecteurs si rapidement, c'est une agréable surprise !

4. Coconuts  le 04-08-2009 à 23:50:44  (site)

oui il parait que écrire aide...
bonne continuation ...

5. photo-montage  le 29-09-2009 à 08:37:45  (site)

Bonjour,
Si cela vous interesse je fais des montages photos a partir de vos photos perso,et si l'envie vous dit, vous pouvez faire un p'tit tour sur mon blog...
Bonne journée...A bientot..

6. dana ray  le 25-07-2011 à 19:28:08

og évidement.
Mais un blog sur quoi ? Je n'ai pas de passion, pas d'imagination...
Moi qui passe mon temps a rêver d'être une autre, je ne peux évidement écrire que sur moi-même ! Alors voilà, en vrac, mes idées, mes espoirs, mes coups de blues...
Peut-être que les écrire m'aidera à grandir. Une auto-thérapie, voila ce qu'est ce blog. Perturbée, lunatique, égoïste et parfois misanthrope, mais pourtant si dépendante des autres ... y a du boulot, docteur !


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posté le 04-08-2009 à 11:31:50

Tout changer, recommencer...

Si vous pouviez revenir en arrière, à un moment spécifique de votre vie, et changer quelque chose - un acte, une parole - le feriez-vous ?
Doit-on être fataliste, se dire que nous sommes destinés à la vie que nous menons, ou est-ce que tout aurait pû être différent ?
Evidement, il faudrait accepter les choix et les erreurs que nous avons fait, nous estimer heureux de ce que nous avons, vivre sans regret.
Et pourtant, comment ne pas se demander si notre vie serait meilleure si nous avions été plus courageux, plus fidèle à nos sentiments profonds autrefois ? Si nous n'avions pas ce regret de ne pas avoir oser dire les choses, d'avoir baisser les bras, abandonné...
Pourquoi suis-je hantée par Son souvenir ? Il a été mon premier amour, et je n'ai pas su lui dire. Je l'ai laissé partir. Pourtant, quelque part, au fond de moi, je sais que même si j'avais eu cette seconde chance dont j'ai tant rêvé, ça n'aurait peut-être pas duré. Ce que je regrette, c'est de ne pas avoir été honnête avec moi-même, de ne pas avoir été honnête avec Lui. De ne pas avoir su saisir cette chance, qui m'aurait mené sur d'autres chemins. Je sais que ma vie aurait été différente si j'avais osé, ne serait-ce que parce que je n'aurais pas vécu avec ce regret...
Un regret, ça vous bouffe la vie.
Où est-Il aujourd'hui ? Que devient-Il ?

Si je pouvais revenir en arrière, vous l'avez compris, je lui dirais simplement ce que je ressens. Peut-être que ça ne me le rendrait pas, mais ça me permettrait au moins de tirer un trait, et de vivre sans cette éternelle question : "que se serait-il passé si.. ??".

Mais si je pouvais remonter encore plus loin, changer quelque chose dont je n'ai surement pas été consciente à l'époque, je retournerais au moment où, gamine, quelque chose m'a fait basculer à la limite du mutisme. J'étais très bavarde petite, et d'un coup, je suis devenue incroyablement renfermée sur moi-même, maladivement timide... Ai-je été traumatisée quand mes parents m'ont laissé pour la première fois à la maternelle ? Me suis-je sentie abandonnée ? Je ne sais pas. Je n'arrive même pas a m'imaginer si bavarde qu'on me le dit. Je n'en ai aucun souvenir. Il s'est pourtant bien passé quelque chose.
Je ne crois pas que savoir quoi m'aiderais à m'en sortir. J'aimerais juste que ce ne soit jamais arrivé. Je ne sais pas si je pourrais vaincre ça un jour, cette timidité, ce renfermement, cette envie de rester dans son coin, dans sa bulle, cette envie parfois de ne plus être, tout simplement, pour que tout cela cesse...
Si je pouvais recommencer ma vie sans ce fardeau ? Oui, bien sûr, je le ferais. Sans aucune hésitation.

 


Commentaires

 

1. nissa  le 04-08-2009 à 17:47:49

je trouve ce texte très joliment ecrit...
on a tous des moments qu'on voudrait changer, les revivre différemment...
revenir en arrière, ça peut être bénéfique, ça vaut parfois le coup de chercher certaines explications... ça peut aider... ou pas... ??
maintenant, comment évolueraient les choses... ça ???

2. cinqsens  le 11-08-2009 à 18:05:10  (site)

Ce que vous écrivez me fait penser à une chanson de Georges Brassens qui commence par "Je voudrais dédier ce poème à toutes les femmes qu'on aime, pendant quelques instants secrets..." Je ne sais pas si vous la connaissez, ce ne doit pas être votre génération.
Moi aussi je pense que des femmes ont eu envie de m'aimer mais je n'ai pas su les voir à ce moment là. Peut être parce que je m'intéressais à d'autres, et parfois sans espoir.

3. simplicity  le 04-10-2009 à 20:56:31

Bonsoir,
je me reconnais beaucoup dans ton texte. C'est drôle mais plus je lisais et plus je me disais que j'aurai pu écrire ce texte. J'avais à une époque songé à consulter un psy (psy... quoi? bah je ne suis pas arrivé jusqu'à choisir la fin du nom dans ma reflexion) mais après avoir retrourner cette idée dans tous les sens, j'ai su que je n'arriverai pas à croire en une "guérison" par la psychotérapie? psychanalyse???psy...autre??? Et comme j'ai toujours eu peur d'être jugée ou incomprise alors je n'en parle jamais à personne, même pas comme tu le faissi bien sur ton blog. Mais peut être que ca peut marcher pour toi, tout dépend de l'état d'esprit avec lequel tu le fais. A part ce, en ce moment, je lis un livre "les secret du cerveau féminin" et je t'avouerai que j'ai trouvé pas mal de réponse à mes questions et que j'arrive à accepter cet "handicapp" mais toujours sans le surmonter. Mais tout comme toi, je m'interroge sur "qu'est ce qui a fait qu'auourd'hui je suis comme ca?". J'ai réussi à cibler la période mais pas l'évènement. En tous cas je te souhaite bon courage dans ta quête et n'hésite pas à me contacter si tu le souhaites.

 
 
 
posté le 05-08-2009 à 23:14:49

Triste

Triste, c'est ce que je ressens en ce moment. Je n'ai pas vraiment de raison, je ne sais pas pourquoi, je suis juste triste.

Je me rends compte que je ne suis pas heureuse, mais je ne sais pas comment changer ça. Je suis juste démotivée. Je n'ai envie de rien.

Je me sens seule. Mais ce n'est pas la faute des gens qui m'entourent, c'est la mienne. Depuis des années, je vis au travers du regard des autres. Aujourd'hui je ne sais plus qui je suis, moi. Je m'efface, sans arrêt, pour laisser les envies des autres passer avant, au point que je n'ai plus d'envies à moi. Je deviens transparente, fade. Et parfois on me le reproche.

Je croyais être heureuse comme ça, en essayant de faire plaisir aux autres, mais ce n'est pas le cas. Parce qu'a force ils s'habituent, ne s'en rendent plus compte, et en profitent de plus en plus. Inconsciement. 

Il faut penser à soi pour s'épanouir. Mais ce n'est pas si facile de penser à soi. Il faut avoir confiance, et ce n'est pas mon cas. De moins en moins.

Je n'ai pas d'ambition, tout ce que je voulais, c'était fonder une famille et "être heureuse". Et j'ai toujours cru que je finirais par y arriver. Gagner suffisament, juste pour ne pas manquer, trouver un homme qui m'aime pour ce que je suis, avoir des enfants. J'y croyais parce que je pensais que ce n'était pas prétentieux, pas ambitieux. 

Mais ce n'est pas si facile de trouver un qqun qui vous aime pour ce que vous êtes, sans vouloir vous changer. Quelqu'un qui vous accepte entièrement, avec vos qualités et vos défauts. Et ce n'est pas si facile d'être heureux dans son boulot. Et ce n'est pas si facile d'envisager de fonder une famille. Surtout avec un homme qui ne crois pas en vous. Ou au moins qui ne vous le montre pas.

Ma vie rêvée me paraissait si simple, et pourtant je n'y crois plus. Je n'ai plus d'espoir, je n'ai plus confiance.

Je ne crois pas en moi. Et pourtant je ne peux compter que sur moi même pour changer ça. J'ai l'impression d'être dans une impasse, c'est ça qui me rend triste. Parce que je sais qu'il n'y a pas de miracle, rien ni personne ne viendra me sauver. C'est déjà ça de gagné peut-être : je ne crois plus aux contes de fées... est-ce que c'est ça, devenir adulte ?

 


Commentaires

 

1. kikinette72320  le 25-09-2009 à 14:12:39

bonjour, moi aussi j'ai l'âme lunatique, j'ai tout pour être heureuse travail, amour, enfant. Que demande de plus pour être heureuse, je ne sais pas, je ressens un manque dans ma vie, quelque chose que je n'ai pas réussi à vivre à un moment donné. il y a des jours où je suis la plus heureuse des femmes et d'autres où je me sens perdue, J'ai le sentiment que je ne me révèle pas vraiment et que je ne réalise pas certains rêves, et que c'est cela qui me force à être lunatique!

2. kikinette72320  le 25-09-2009 à 14:29:18

je trouve tes 2 textes très émouvants, et qui parle très bien de toi et de ta vie, je pense que tu dois continuer dans cette voie elle t'aidera à trouver des réponses sur toi, et à te trouver. Surtout ne t'arrête pas, on se retrouve dans ces textes et on se sent comprise, on se sent moins seule. BONNE CONTINUATION!!!!

 
 
 
posté le 28-09-2009 à 17:51:12

Se sentir appécier

ça fait quelques semaines que je n'ai pas écrit, sûrement parce qu'en ce moment ça va mieux. C'est étrange comme la confiance en soi et le moral peuvent être changeant.
Ces dernières semaines, je me sens bien. Qu'y a t-il de différent par rapport aux semaines précédentes ? J'ai le sentiment d'être appréciée, tout simplement.
J'ai décidé cette année de commencer un nouveau sport. Etant très timide, les premières séances ont été assez éprouvantes, car j'ai énormément de mal à m'intégrer, à être à l'aise avec des gens que je ne connais pas. Mais le but pour moi de cette nouvelle activité n'était pas seulement "sportif", mais également "social". Une sorte de défit pour me forcer à rencontrer de nouvelles personnes, à vaincre ma timidité. Je me suis donc forcée à y aller, même si je n'en avais pas forcément envie...
Et j'ai bien fait ! J'ai rencontré des gens très sympa, qui, même s'ils ne le savent pas, m'ont redonné un peu de confiance en moi. J'ai l'impression d'avoir réussi ce défit, au moins pour l'instant, et mon moral est remonté d'un cran.
Et bien sûr, si le moral est là, la timidité l'est un peu moins, et on entre une fois de plus dans ce fameux cercle vicieux, qui, pour une fois, n'est pas "vicieux" mais plutôt bénéfique.
J'ai ensuite passé une semaine à l'étranger, qui aurait été un fiasco si je n'avais pas eu un minimum de confiance en moi, mais qui s'est finalement très bien déroulée. Un cran de plus pour le moral.
Me voilà donc de bonne humeur, plutôt confiante, et donc plus détendue, plus souriante, plus à l'aise. Et donc plus appréciée. Si seulement je pouvais rester dans ce cercle éternellement !!
Mais bizarrement, mon caractère est tel qu'une parole, un regard ou un sourire peuvent changer du tout au tout mon état d'esprit... Pourquoi ? c'est tellement étrange, cette dépendance des autres.
Je crois que le mieux est donc de profiter de ce moment, sans trop se poser de questions, et surtout en essayant d'éviter les situations qui pourraient renverser la balance !

 


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1. simplicity  le 04-10-2009 à 21:10:19

Je suis vraiment contente que tu ailles mieux. Bravo pour ton courage et pour le fait que tu ais pu à un moment reprendre le dessus sur toi même. En effet, ca paraît simple de dire que nous sommes les propres chefs de "nous mêmes", et que c'est à nous de décider vers où aller, mais ça c'est de la théorie. Il y a tellement de facteurs incompréhensibles qui régient l'être humain que parfois le simple fait de vouloir se lever de son lit devient un vrai challenge. Sinon, en cem oment, j'essaie un truc. Comme je fonctionne "par période" un coup c'est la pêche, je veux conquérir le monde, un coup je me demande où trouver la force de vivre jusqu'à la fin, j'ai décidé que durant cette deuxième période, j'arretai de me pourrir le moral et d'imaginer des scénari plus sombres les uns que les autres alors je laisse couler. Je prends les idées noires comme elles viennent, sans les accentuer et j'attends que ca passe. Peut être que c'est une petite technique qui peut te servie, je ne sais pas. Reçois tous mes encouragements les plus sincères.

 
 
 
posté le 05-10-2009 à 16:59:29

Merci

Juste un simple "merci" pour vos commentaires encourageants. C'est agréable de se sentir comprise, de voir qu'on est pas seule à avoir le cerveau de travers ;) , et même de se rendre compte qu'écrire égoïstement ses états d'âme peut profiter à d'autres. Merci.


J'ai pensé au psy, moi aussi, il y a quelques années. J'y ai pensé très sérieusement, mais je crois que je n'ai jamais eu le courage d'y aller. Comment raconter sa vie et ses pensées à un inconnu, alors qu'on parle déjà très peu de soi à ses proches ? Et puis je crois aussi que j'ai toujours espéré m'en sortir seule. Ça aurait été un peu comme un échec de plus, comme baisser les bras, abandonner en confiant a un autre la lourde responsabilité de comprendre et de guérir mes propres maux. Oui, j'ai des hauts et des bas, mais non, je ne veux pas en parler dans un cabinet à un inconnu qui regarde passer l'heure en voyant son compte en banque grossir grâce à moi... Je ne suis pas prête pour ça. Et c'est d'ailleurs pour ça que je suis là, à faire mon auto-psychanalyse sur ce blog. Quelque part, ce sont vous, mes psy !


Aujourd'hui, je suis plutôt de mauvaise humeur. Quand c'est comme ça, j'aimerais pouvoir juste m'enfermer dans ma coquille, dans ma bulle, et attendre que la journée passe en faisant des choses totalement inutiles, comme surfer sur internet ou regarder la télé... Mais je ne peux pas, évidement. J'ai des collègues, et je ne peux pas juste les ignorer pendant une journée. J'ai un boulot, et je suis bien obligée de le faire. Alors je prends sur moi, j'essaie de ne pas être trop désagréable, et j'attends que le temps passe, parce que je sais bien que ça ira mieux demain.
Je ne sais pas pourquoi il a des matins comme ça où je me réveille de mauvaise humeur. J'aimerais tellement être comme ces gens qui sont toujours de bonne humeur, toujours souriants, toujours agréables ! Je ne sais même pas pourquoi je suis énervée ! Mais heureusement, je sais qu'après une nuit de sommeil, en général, ça passe... Alors attendons demain, on verra bien...

 


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1. cinqsens  le 21-10-2009 à 20:25:42  (site)

Bonjour. Je crois que c'est important d'avoir un travail et donc une vie sociale. Il y a toujours des moments où on est "mal", ou on prend tout de travers et ou on voit les choses en noir. Dans ces moments là il faut faire l'effort de sourire, de paraître heureuse et dynamique pour les autres, même si on ne l'est pas. Les personnes qui paraissent toujours heureuses ont leurs failles, leurs mauvais moments, mais elles parviennent à les dissimuler pour donner une image positive d'elles-même.
En ce qui concerne les psys, j'ai fait le même choix que toi. J'ai abandonné au bout de quelques mois une psychanalyse commencée parce que j'en avais marre de payer de forte sommes pour m'allonger dix minutes sur un divant et parler sans recevoir aucun commentaire sur ce que je disais... J'ai fait le choix de vivre avec moi sans intermédiaire, même si ...

 
 
 
 

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